Un jour, une personnalité - (c) Schoolly - 2015

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Re: Un jour, une personnalité - (c) Schoolly - 2015

Message par Grignoux » lun. 11 mai 2020 13:21

11.05.81 :e_sad:

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Re: Un jour, une personnalité - (c) Schoolly - 2015

Message par manie » lun. 11 mai 2020 14:01

JiDé a écrit: dim. 15 déc. 2019 11:11 Je vais finir par détester cette rubrique :tete_mur: :larmes:
Pareil ... Tellement de personnes qu'on a adoré qui partent ...
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Re: Un jour, une personnalité - (c) Schoolly - 2015

Message par Pol » lun. 11 mai 2020 18:12

Little Richard, pionnier et légende du rock'n'roll, est mort à l'âge de 87 ans

A l'évocation de son nom, des mélodies éternelles et surtout un rythme endiablé envahissent immédiatement les têtes. Little Richard, pionnier du rock'n'roll, devenu une légende de la musique contemporaine, est mort samedi 9 mai à l'âge de 87 ans. C'est son fils qui l'a annoncé au magazine américain "Rolling Stone", mais les causes de sa mort ne sont toujours pas connues.

Ce pianiste-chanteur américain aussi virtuose que rebelle et excentrique reste célèbre pour des chansons comme "Long Tall Sally", "Good Golly, Miss Molly", "Rip It Up", "Lucille" et bien sûr "Tutti Frutti", tube planétaire repris notamment par la suite par Elvis Presley ou encore par les Beatles.

Little Richard, Richard Wayne Penniman de son vrai nom, a scellé avec "Tutti Frutti", tube planétaire, l'avènement d'une époque. Venu du R&B, il a permis dans les années 1950, à l'instar d'autres artistes noirs comme Chuck Berry ou Fats Domino, l'émergence d'un genre nouveau, le rock and roll.

Mais bien plus que ces deux contemporains relativement sages, Little Richard a contribué à donner au rock'n'roll un air de scandale, avec ses chemises criardes comme aucun homme n'en portait alors, sa coiffure banane de 15 cm de haut, et sa moustache aussi fine qu'un trait de crayon. (La dépêche)

Les légendes du rock !
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Re: Un jour, une personnalité - (c) Schoolly - 2015

Message par Pol » lun. 11 mai 2020 18:19



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Re: Un jour, une personnalité - (c) Schoolly - 2015

Message par JiDé » lun. 18 mai 2020 16:57

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Michel Piccoli
________________________________

Resnais, Demy, Melville, Bunuel, Renoir, Godard, Hitchcockn : Michel Piccoli, ici en 2011, avait tourné avec les plus grands. AFP/Anne-Christine Poujoulat


Par Catherine Balle
Le 18 mai 2020 à 13h14, modifié le 18 mai 2020 à 13h51

Il s'amusait à dire qu'il avait conclu un « pacte avec Dieu » : celui de « vivre la moitié de l'éternité ». Mais Michel Piccoli ne croyait pas en Dieu et, si celui-ci existe, il a rompu ce pacte. L'acteur français est décédé à l'âge de 94 ans, laissant derrière lui 176 longs-métrages, 49 pièces de théâtre et 33 courts-métrages. « Michel Piccoli s'est éteint le 12 mai dans les bras de sa femme Ludivine et de ses jeunes enfants Inord et Missia, des suites d'un accident cérébral », a sobrement indiqué sa famille par voie de communiqué ce lundi 18 mai.

Michel Piccoli, c'est sans doute la carrière la plus impressionnante du cinéma hexagonal, lui qui a prêté sa silhouette majestueuse, ses sourcils broussailleux, son large front et sa voix envoûtante aux films de Jean-Luc Godard, Raoul Ruiz, Nanni Moretti, Jean-Pierre Melville, Alain Resnais, Jean Renoir, Luis Buñuel, Leos Carax, Claude Sautet, Jacques Demy et même Alfred Hitchcock (dans « L'Etau », tourné en anglais en 1969).

Homme cultivé, fin et plein d'ironie, celui qui a toujours été athée avait livré son dernier grand rôle dans une soutane papale. C'était en 2011 avec « Habemus papam » de Nanni Moretti, où il incarnait un pape fraîchement élu et torturé par la peur de ne pas être à la hauteur. Magistral, le comédien prêtait sa gravité et sa drôlerie à ce prélat déboussolé. Lors de la présentation du film au Festival de Cannes, Michel Piccoli avait raconté à notre journal sa délectation lorsque Moretti lui avait fait essayer son costume immaculé. « Je suis comme les enfants et tous les enfants se déguisent », souriait-il, alors âgé de… 85 ans.
« J'ai gardé le cœur amateur et découvreur »

Quelques années plus tôt, en 2006, ce fils de Parisiens bourgeois et musiciens (son père était violoniste, sa mère pianiste) confiait d'ailleurs sur France Culture : « Je suis un très grand professionnel, mais j'ai gardé le cœur amateur et découvreur ». Curieux insatiable, Michel Piccoli entendait exercer son métier de manière « extravagante ». L'adjectif avait d'ailleurs inspiré le titre du documentaire « L'Extravagant Monsieur Piccoli » que lui avait consacré Yves Jeuland en 2015. Pendant soixante-dix ans, le comédien a interprété des personnages souvent normaux en apparence, mais complexes, ambigus, voire décadents. Figure très populaire, il a enchaîné les films d'auteur - il tournait jusqu'à six longs-métrages par an - sans les conseils d'aucun agent, guidé par son seul plaisir et par ses amitiés.

Entamée au théâtre à l'âge de 20 ans en 1945 après une formation au cours Simon, la carrière de Piccoli ne décolle qu'en 1962. Le comédien est alors âgé de 37 ans quand sort « Le Doulos » de Jean-Pierre Melville, dans lequel il se fait remarquer en jouant un truand face à Jean-Paul Belmondo et Serge Reggiani. « C'est la première fois que les critiques ont cité mon nom », déclarera plus tard Michel Piccoli à L'Express en 2000. Un an plus tard sort « Le Mépris » de Jean-Luc Godard, avec cette scène devenue mythique dans laquelle, allongée nue sur un lit, Brigitte Bardot lui demande : « Et mes chevilles, tu les aimes ?… Et mes cuisses, tu les aimes ?…. Tu les trouves jolies, mes fesses ? », sur un thème musical mélancolique devenu célèbre au point d'être repris par Martin Scorsese dans « Casino » trente-deux ans plus tard.

VIDÉO. Bande-annonce du film « Le Mépris »



Le Mépris
Le Mépris Bande-annonce VF
Difficile de percer « l'énigme » Piccoli

Comme il a eu un « coup de foudre » pour Godard, qu'il retrouvera en 1981 dans « Passion », Piccoli nouera des liens de fidélité avec d'autres réalisateurs. Il deviendra ainsi le comédien fétiche de Luis Buñuel, avec lequel il a tourné sept films (dont « Journal d'une femme de chambre » et « Belle de jour »), de Marco Ferreri (sept longs-métrages également, dont « La Grande bouffe »), de Claude Sautet (cinq films, dont « Les Choses de la vie » ou « Vincent, François, Paul… et les autres ») ou même de Claude Chabrol (trois films). « J'ai eu des rapports d'amitié profondément et intimement passionnels avec des hommes », commentera plus tard celui qui était aussi très proche des acteurs Ugo Tognazzi ou Marcello Mastroianni.

Image Par Catherine Balle

=> https://www.20minutes.fr/arts-stars/cin ... les-cinema
=> https://www.francetvinfo.fr/culture/cin ... 70171.html
=> https://www.francetvinfo.fr/culture/spe ... 59917.html

C'est encore un coup de tonnerre dans ma tête, encore un grand qui tire sa révérence, tant de bons films avec cet acteur, merci merci merci Monsieur PICCOLI
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Re: Un jour, une personnalité - (c) Schoolly - 2015

Message par JiDé » sam. 6 juin 2020 12:18

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Guy Bedos
________________________________

Guy Bedos fait ses adieux au one-man-show sur la scène de l'Olympia le 23 décembre 2013 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)


Valérie Gaget
Rédaction CultureFrance Télévisions

Mis à jour le 28/05/2020 | 19:40
publié le 28/05/2020 | 18:36

"Il était beau, il était drôle, il était libre et courageux. Comme je suis fier de t'avoir eu pour père." L'acteur Nicolas Bedos a annoncé, jeudi 28 mai, que son père, l'humoriste et comédie Guy Bedos, était mort à l'âge de 85 ans. "Embrasse Desproges et Dabadie vu que vous êtes tous au Paradis", a également écrit Nicolas Bedos dans un message sur Instagram.

Dans Mémoire d’outre-mère, Guy Bedos faisait en 2005, le récit glaçant de son enfance. Le livre commence par ces mots : "Je n’ai pas rêvé. J’ai bien vu ma mère frapper mon père avec un marteau. Je dois avoir entre deux et trois ans..."


La violence en héritage


Né le 15 juin 1934 à Alger, dans une famille pied-noir d’origine espagnole, il grandit dans la violence. Son père, Alfred Bedos dirige un laboratoire de produits pharmaceutiques. Sa mère, Hildeberte Verdier, est la fille du proviseur du lycée d’Alger. Le couple se sépare alors qu’il est encore très jeune. Guy Bedos ne reverra son père que de loin en loin. Sa mère se remarie avec un homme qui la bat. Elle frappe son fils en retour. C’est une femme raciste et antisémite. Guy Bedos racontait qu’elle avait une photo du Maréchal Pétain dans son sac.

Il l’aimera malgré tout, comme on aime son bourreau mais, de cette enfance massacrée, gardera toute sa vie des bleus à l’âme. Le rire sera pour lui un exorcisme. "Je suis un pur résilient ", déclara-t-il un jour. La seule définition du rire qu’il acceptait était celle du philosophe Kierkegaard : "L’humour est la politesse du désespoir". "J’ai passé ma vie à faire du drôle avec du triste" disait-il. A sept ans, Guy Bedos est placé en pension chez une femme qu’il surnomme Finouche. Elle lui servira d’institutrice et lui enseignera des valeurs à l’opposé de celles de sa mère : l’humanisme, la tolérance, le respect de l’autre. Il ne l’oubliera jamais et lui dédiera son livre Mémoires d’outre-mère.


Un antiraciste obsessionnel

Guy Bedos a 16 ans lorsqu’il arrive à Paris avec sa mère et ses deux demi-sœurs, des jumelles. Il quitte alors définitivement le foyer familial et décide de prendre des cours de comédie à l’école de la rue Blanche. Il y rencontre Belmondo - " mon plus vieux copain " - Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort et bien d’autres. Le jeune comédien refuse de faire la guerre d’Algérie et évite de peu la prison. Il sera réformé pour maladie mentale. "Plutôt crever que d’aller tirer sur mes copains", disait-il. Il se définissait comme "un antiraciste obsessionnel ".

A 20 ans, il décroche son premier rôle au cinéma dans un film au titre prémonitoire : Futures vedettes de Marc Allégret. Deux ans plus tard, il apparaît pour la première fois à la télévision dans Virage dangereux, un rôle dramatique. "J’ai commencé à écrire des sketches par hasard ", racontait-il en 2013 dans le quotidien Libération. " J’ai interprété un premier sketch, signé Jacques Chazot, lui l’homo de droite et moi l’hétéro de gauche, à la Fontaine des quatre saisons où je croisais Boris Vian, Béjart débutant. Ce cabaret était dirigé par Pierre Prévert, le frère de Jacques. C’est lui, Jacques, l’idole de mon adolescence, qui m’a dit un jour : "Vous devriez écrire.» J’ai acheté un cahier et, le lendemain, c’était parti".


La drague


Il commence au music-hall. En 1965, il partage l'affiche avec Barbara à Bobino. Il se dirige ensuite vers un répertoire comique avec Sophie Daumier, qui sera sa compagne à la ville comme à la scène. Le duo triomphe en 1972 avec un sketch inoubliable baptisé "La drague". Le couple danse un slow langoureux. Le spectateur entend les voix intérieures des deux danseurs. Et tandis que Monsieur, persuadé d’emballer sa partenaire, s’encourage à grands coups de "Vas-y Jeannot", Madame, au bord de l’esclandre, doit supporter ses mains baladeuses et son eau de toilette malodorante! C’est hilarant et terriblement moderne. La drague restera leur plus grand succès populaire.



=>
https://www.francetvinfo.fr/culture/spe ... 53859.html

Je ne dirai que, merci beaucoup , vous m'avez fait pleurer de rires dans vos films et sketchs et votre façon de régler vos comptes avec la politique dans vos one-man-show, un vrai plaisir Monsieur Guy Bedos.
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Message par Pol » lun. 6 juil. 2020 13:39

Ennio Morricone, célèbre musicien et compositeur italien, est mort
(20 minutes)

Le célèbre musicien italien Ennio Morricone est décédé à l’âge de 91 ans. Il a composé plus de 500 œuvres, et notamment des musiques de films restés mythiques tels que Le Bon, la brute et le truand ou de Il était une fois en Amérique, et a vendu plus de 70 millions de disques au cours de sa carrière. Sa composition la plus mémorable restera sans doute le lancinant air d’harmonica joué par Charles Bronson dans Il était une fois dans l’Ouest.

Ennio Morricone « s’est éteint à l’aube du 6 juillet avec le réconfort de la foi », indique un communiqué de l’avocat et ami de la famille Giorgio Assuma, cité par les médias.
Un Oscar tardif

Ennio Morricone restera dans l’histoire de la musique et des arts indissociablement associé aux musiques qu’il a composées pour les films, essentiellement des westerns, pour le réalisateur Sergio Leone.

Le succès mondial de ces films dans les années 1970, et de leurs musiques caractéristiques, permettra à Ennio Morricone de devenir, très tôt dans sa carrière, une personnalité incontournable. Cependant, ce n’est qu’en 2016, qu’il remporte l’Oscar de la meilleure musique de film pour Les Huit Salopards, après reçu un Oscar d’honneur, pour l’ensemble de sa carrière, en 2007. « Une belle surprise. » (20 minutes)


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Re: Un jour, une personnalité - (c) Schoolly - 2015

Message par JiDé » lun. 6 juil. 2020 15:23

Merci Polo, aux souvenirs de ces superbes morceaux, dont celui-ci ""a l'aube du cinquième jour"" et tant d'autres, Monsieur Ennio Morricone est parti, mais il nous laisse de merveilleux chef d’œuvres inoubliables
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Re: Un jour, une personnalité - (c) Schoolly - 2015

Message par Pol » lun. 6 juil. 2020 16:08

Oui, frérot, après Nino Rota en 1979, voici qu'un autre géant du cinéma tire sa révérence. Les deux plus grands compositeurs italiens de musique de film (mais pas que ...) de ces dernières décennies nous abandonnent ! Et pour ne pas qu'on les oublie, ils nous laissent des musiques éternelles.
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Re: Un jour, une personnalité - (c) Schoolly - 2015

Message par manie » ven. 11 sept. 2020 15:35

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Diana Rigg (juillet 1938 - 10 septembre 2020) :e_sad:



Juste Une actrice ... une icône des années 60 ! Wouahhh Quelle classe !
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